Qui veut gagner du bonheur ?
Dans les « Souhaits ridicules » de Charles Perrault, Jupiter apparaît devant un bûcheron, et lui offre de réaliser trois souhaits. Le Dieu moderne est télévisé et ludique. La famille Marsouin gagne un lot de trois bonheurs à consommer sans modération.
À toi d’inventer le futur
Les bienfaits de la gentillesse
Dans « Qui veut gagner du bonheur ? » Warnie est désespérée par les souhaits de ses parents. On la comprend. Alors que la planète va mal, sa mère veut encore plus consommer. Quant à son père, il se réfugie dans un passé dépassé.
Quand elle dit qu’elle veut provoquer une épidémie de gentillesse, on peut s’étonner.
« Béni-oui-oui, bonne poire, canard… ». À l’école ou au travail, on se moque souvent des personnes gentilles. La gentillesse est perçue comme le fait de personnes naïves, un peu bêtes. En réalité, loin d’être une faiblesse, Warnie pense que la gentillesse est la forme suprême et élégante de l’intelligence.
La gentillesse ne profite pas seulement aux autres, mais aussi à soi-même. Des études montrent qu’elle stimule la sérotonine, appelée l’hormone du bonheur. Plus on est gentil avec les autres, plus on est heureux. C’est du gagnant-gagnant.
La gentillesse développe ainsi l’empathie, c’est-à-dire la capacité à comprendre les sentiments des autres. Cette qualité est particulièrement utile pour faciliter les relations saines avec son entourage, que ce soit au travail ou dans la vie personnelle.
Étonnée par les bienfaits de la gentillesse, Warnie te propose aujourd’hui de déclencher une épidémie de gentillesse.